Gabrièle Fontana
vendredi 23 mars 2012
jeudi 9 février 2012
mardi 31 janvier 2012
Née en Suisse et vit au Québec depuis 1996.
A complété une première formation en céramique création d'objets à l'École des arts appliqués de Genève en 1990 et une maîtrise ès art à l'UQAM en 2000. A à son actif plusieurs expositions individuelles et collectives tant en Europe qu'au Québec et est récipiendaire de plusieurs prix et bourses.
A complété une première formation en céramique création d'objets à l'École des arts appliqués de Genève en 1990 et une maîtrise ès art à l'UQAM en 2000. A à son actif plusieurs expositions individuelles et collectives tant en Europe qu'au Québec et est récipiendaire de plusieurs prix et bourses.
Exposition - À découvert, Galerie Art Mûr, Espace 6, octobre 2011
Une figure étrange surgit du vide comme une phrase brève et saisissante.
Par le collage et le dessin, l’exposition À découvert met en rapport des forces contradictoires incarnées par trois figures, le Géant, la Mère à l’Enfant et le Cheval. Chaque figure met en scène une bataille, sans vainqueur ni vaincu, entre force contraignante et force sauvage, entre ce qui s’érige et ce qui chute, entre enveloppement et arrachement. L’œuvre ainsi s’articule autour du passage et du lien.
Par le collage et le dessin, l’exposition À découvert met en rapport des forces contradictoires incarnées par trois figures, le Géant, la Mère à l’Enfant et le Cheval. Chaque figure met en scène une bataille, sans vainqueur ni vaincu, entre force contraignante et force sauvage, entre ce qui s’érige et ce qui chute, entre enveloppement et arrachement. L’œuvre ainsi s’articule autour du passage et du lien.
Les collages sont constitués de fragments d’images extraites de magazines. Ces images sont représentatives du corps dans sa vitalité complexe : corps-épiderme, corps-pelage, corps-végétal, corps-fonction (lutteur, militaire, chirurgien), corps-multiple (foule), etc. Le travail joue sur le rapport entre réel et imaginaire. Certaines parties d’images restent reconnaissables et d’autres, sorties de leur contexte et ré-agencées, changent de nature et de fonction. L’approche de la matière, tantôt incisive par le découpage, tantôt crayeuse ou onctueuse par le tracé du crayon ou de l’argile sur le carton, fait appel à deux domaines qui inspirent ma démarche : la médecine et l’archéologie. Ainsi, le geste agit comme une creusée dans le temps, tantôt dans le corps comme sous le scalpel d’un chirurgien, tantôt dans la terre pour dégager au pinceau une icône enfouie. Pour développer la démesure et la matérialité déjà sculpturale des images sélectionnées au départ, certains collages ont été transposés à grande échelle et réinterprétés par le dessin sur des panneaux de carton montables et démontables. La monumentalité des dessins a pris forme dans un espace d’atelier relativement restreint. Paradoxalement, cette inadéquation est devenue une composante essentielle du processus de création et a fait de l’atelier l’incubateur d’une énergie phénoménale amenée à se déployer.
Gabrièle Fontana
Montréal, le 14 octobre 2011
Chair a canon, 2011 Argile, crayons, peinture acrylique sur carton 220 x 220 cm |
Défi militaire, 2011
Argile, crayons, pastels secs et médium mat sur carton.
660 x 320 cm.
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Démarche
Pendant des années, j’ai exploré la notion de fragilité par le dessin, la sculpture et l’installation. En m’inspirant de phénomènes géologiques et de processus vitaux, mon approche s’apparente à celle de l’archéologue ou du chirurgien qui, avec un pinceau ou un scalpel, creuse l’histoire, le corps. J'ai façonné des objets, vestiges en argile, plâtre et papier, qui semblaient avoir été trouvé interrogeant l'histoire de leur origine. Ainsi, le rapport à l'objet trouvé et à sa trace est devenu une composante essentielle du processus de création. Poursuivant ma recherche sur les traces j'ai été amenée, il y a quelques années, à aborder la figure humaine qui a pris la forme d'un dépôt d'encre délicat sur papier et voile passant du très petit, tenant dans le creux de la main, jusqu'à taille humaine. En cherchant à inscrire l'homme dans un lieu, j'ai mis en rapport ces figures avec des résidus divers (résidus de table et d'atelier) représentant des espaces à investir. Par affinités de matière entre l'image altérée et l'objet-lieu résiduel, j'ai exploré leur finitude. J’ai poussé la fragilité des œuvres à la limite de leur point de rupture et de leur visibilité, ce qui m'a amené à explorer leur contraire, la puissance. Je me suis alors intéressée à des figures d'autorité symbolique (lutteur, militaire, chirurgien, etc.) que j'explore actuellement par le collage et le dessin.
Gabrièle Fontana
4 avril 2012
lundi 30 janvier 2012
Résidence à Sagamie, 2006
Exposition bénéfice - Galerie B-312, Montréal, Québec, 2011
Enfant-falaise, 2010 Impression jet d'encre 35 x 43 cm |
Résidence à Sagamie, 2006
(Centre national de recherche et diffusion en arts contemporains numériques), Alma, Qc
Homme penché, 2006 (papier, résidu d'atelier, 11 x 15 cm) Impression numérique sur polypropylène 138 x 173 cm |
Femme-anneau, 2006
(papier, anneau trouvé, épingles, 6 cm diamètre)
Impression numérique sur polypropylène
138 x 173 cm
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